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La situation sanitaire s’est sensiblement améliorée dans de nombreux pays développés. Elle toutefois critique au Brésil et en Inde et tend à se dégrader dans plusieurs pays d’Asie (Japon, Thaïlande, Taiwan) mais à partir de niveaux faibles. En Europe, la baisse sensible des nombres de cas de COVID et l’avancée des plans de vaccinations ont permis l’assouplissement des mesures sanitaires et la réouverture progressive des économies. Le plan de relance budgétaire européen (750 Md€) a été ratifié. La réactivation des économies et des chaînes de production s’accompagne cependant de goulots d’étranglement (matériaux, semi-conducteurs, difficultés de recrutement) qui brident la reprise dans certains secteurs (automobile, hôtellerie) et génèrent des hausses de prix. Aux USA, l’inflation est ressortie plus forte qu’anticipé (+4,2%) et le nombre des créations d’emplois a déçu (retour vers le marché du travail plus lent que prévu). La forte croissance attendue dans les mois qui viennent et les hausses de prix importantes constatées nourrissent les anticipations de « tapering » (réduction d’achats de titres) sur les marchés financiers. En réponse, les Banques Centrales cherchent à apaiser les investisseurs en insistant dans leur communication sur le caractère transitoire de ces hausses de prix. Elles pourraient être amenées à préciser leurs positions dans le courant de l’été.