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Le premier semestre 2022 s’est achevé sous le signe de l’incertitude. Les investisseurs doivent toujours faire face à une inflation grandissante, une activité chahutée et une possible crise alimentaire mondiale ou énergétique en Europe. Jusqu’à présent, et sans surprise, le sujet de préoccupation des marchés reste l’inflation et sa conséquence sur le resserrement des politiques monétaires des banques centrales mondiales. Toutefois, au cours du mois de juin, l’attention des investisseurs s’est aussi portée sur les risques de ralentissement économique, voire de récession. Aux Etats-Unis, elle ferait suite au resserrement rapide des conditions monétaires. En effet, le durcissement monétaire de la Réserve Fédérale américaine (Fed) s’est poursuivi le mois dernier, avec une hausse de 75 points de base (pb) de son taux directeur, la plus forte augmentation depuis presque 30 ans (1994). De plus, le Président de la Fed a reconnu qu’il y avait davantage de risque à ne pas assez en faire que l’inverse, à Sintra lors d’une conférence commune avec les grands banquiers centraux de la planète.