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Les tensions géopolitiques se sont encore renforcées au cours de la semaine à l’approche de la date d’anniversaire du conflit entre la Russie et l’Ukraine, soutenant l’appréciation du dollar. Si les facteurs externes de l’inflation (l’énergie et les difficultés d’approvisionnement) continuent de se replier, l’inflation « cœur » se montre plus résistante, aussi bien aux Etats-Unis qu’en zone euro où elle continue d’accélérer. Les dernières données macroéconomiques ont confirmé la robustesse des économies occidentales et le regain de l’économie chinoise. Les craintes de nouveaux resserrements des politiques des banques centrales sur une durée prolongée ont généré une forte augmentation des taux obligataires et des prises de bénéfices sur les actifs risqués, en particulier les marchés d’actions américains, malgré de bonnes performances d’ensemble des entreprises. Février efface une partie des gains du mois de janvier, à l’exception notable de l’Europe et, particulièrement, du CAC40 qui progresse de plus de 12% depuis le début de l’année.Les taux souverains européens et américains ont connu une nouvelle hausse dans le sillage de statistiques économiques résilientes (inflation, activité et prix à la production aux Etats-Unis notamment). Ces dernières ont alimenté une inquiétude croissante des investisseurs quant à l’évolution de la politique monétaire de la Fed dont le dernier comité a insisté sur l’orientation « insuffisamment restrictive » de sa politique. Cela semble confirmer la volonté de la Réserve Fédérale de monter le taux « plus haut (au-delà des 5,1% affichés en décembre) pendant plus longtemps ». Les opérateurs redoublent de prudence, alors qu’à la perspective d’une poursuite du durcissement monétaire de la Fed et de la BCE dans un contexte d’inflation toujours forte, s’ajoutent des inquiétudes géopolitiques grandissantes. Les marchés d’actions internationaux ont fortement baissé, à l’exception notable des marchés européens, et du CAC40 en particulier.

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