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Alors que le contexte géopolitique reste tendu, (Moyen-Orient, Ukraine, Mer Rouge, élections américaines…), le ralentissement de l’indice des prix à la consommation américain moins fort qu’espéré provoque une poussée haussière sur les taux souverains dans le sillage des taux réels américains à 10 ans qui atteignent de nouveau 2% (point haut depuis début décembre). Les investisseurs ont réduit leurs anticipations de baisse de taux directeurs et reculé le timing d’intervention de la Fed : le scénario anticipé semble plus prudent et plus réaliste. L’activité en Zone Euro reste faible avec une croissance limitée à 0,5% sur 2023 et nulle au 4ème trimestre 2023, et certains investisseurs envisagent une baisse des taux de la BCE qui précéderait celle de la Fed, compte tenu de la résilience de l’économie américaine. Si l’année 2024 restera marquée par des baisses de taux directeurs partout au sein des économies occidentales, la décélération des taux souverains qui en découle pourrait être, quant à elle, très graduelle. Les marchés “actions” semblent insensibles à ces interrogations, portés par de bons résultats d’entreprises, et tout recul de marché semble des opportunités d’achat ; les indices inscrivent de nouveaux records historiques avec un S&P 500 qui s’installe au-dessus des 5000 points.

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