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Malgré un regain du risque géopolitique au Moyen-Orient, la bonne orientation des statistiques économiques perdure et la reprise mondiale se généralise, même si elle reste poussive en Europe. Et cela devient un obstacle pour l’appétit pour le risque, tant celui-ci est dépendant de l’assouplissement des conditions financières attendu ces prochains mois. Avec la résilience de la croissance américaine, la légère reprise du marché chinois, la lente décrue de l’inflation en zone euro et la remontée des cours des matières premières, les taux souverains repartent à la hausse, via les anticipations d’inflation mais aussi et surtout via leur partie « réelle » (en lien avec les anticipations de croissance et de politiques monétaires). Sur beaucoup d’indices boursiers, les bonnes nouvelles sont largement dans les prix, ce qui pourrait appeler à une consolidation ou du moins à une forte modération dans la progression des indices dans les mois à venir. La publication des statistiques de l’emploi aux Etats-Unis sera déterminante pour la tendance future, tout comme les résultats et perspectives des entreprises qui seront divulgués lors des prochaines semaines.

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